Je me souviens d’une visite d’une maison dans le centre de Bruxelles.
Je ne parvenais pas à me concentrer sur ce que disait la vendeuse du bien. Je me sentais nauséeux et la maison me dégoûtait tant que l’acheter n’était même pas une option.
Le fait de se sentir bien ou mal dans un lieu peut sembler subjectif.
Cependant, une énergie particulière se dessine dans ceux-ci, énergie dont la carte finale est déterminée lorsque le toit s’est posé sur le bâtiment, empêchant alors la circulation entre l’extérieur et l’intérieur et donnant au lieu sa caractéristique propre.
Les chinois comprennent et manipulent avec beaucoup de subtilité l’énergie. Le taoïsme et ses nombreuses écoles réparties dans cet immense pays a développé au cours des siècle une connaissance fine des flux énergétiques à l’intérieur de l’homme (cfr les méridiens d’acupuncture) et des flux dans la nature et dans les habitations.
Le Feng Shui fait partie de ces arts millénaires. Son étude est longue et il nécessite une pratique qui me fait songer aux arts martiaux : l’humilité et l’art de regarder avec un oeil neuf sont des qualités indispensables au praticien.
Comprendre un lieu et sa problématique permet au praticien de trouver des remèdes pour réharmoniser ce dernier et aider ses habitants à retrouver santé et prospérité.
Les chinois pensent que le lieu et le temps sont plus déterminants pour l’homme que sa volonté propre.
Au contraire des occidentaux qui croient souvent à tort qu’ils sont responsables de tout….
Comme c’est fatiguant !